Instant présent

Instant présent
Instant à utiliser pour créer la Paix

SOYEZ BIENVENUE , créons une synergie jusqu'à l'action ...

Prenez le temps d'entrez en contact avec les idées qui apparaissent sur cet espace de diffusion publique. Elles sont tournées vers un avenir hautement désirable.

Enrichissez les textes proposés par vos commentaires et entamons une discussion, créons une synergie des valeurs, des idées et des actions .....

Une idée n'est rien sans accueil et sans moyens....

Participons de nos univers de sens pour créer des espaces largement souhaitables.

Gilbert Royer

L'important , c'est la question....

L'important , c'est la question....
Vivre est une occasion de comprendre et de devenir la PAIX

dimanche 28 mars 2010

Bilan des accidents , incidence économique et saine gestion


Bilan des accidents au Québec
Y a –t-il un seuil critique …. ?


Que faut-il entendre du bien fondé de la position du ministre Michel Després ( 2005) lorsqu’il rappellait « que le bilan routier a atteint un plateau et qu’il est de plus en plus difficile de faire des gains en raison du nombre élevé de véhicules en circulation et de l’augmentation du kilométrage parcouru» ?

Quelle est réellement l’énormité du défi qui reste à relever ?

Un défi d’ailleurs envers lequel, il nous apparaît important de souligner que ne peut être fait l’économie que soient recherchés des arrimages fondamentaux entre partenaires totalement dédiés envers une préoccupation majeure pour l’harmonisation entre deux types de valeurs inégalement intégrées au sein de la société.

Nous voulons souligner ici les valeurs dominantes commandant des comportements de performances associés aux exigences de l’économie de marché mondialisée et des valeurs commandant des comportements progressistes sociaux associés à un idéal de conduite au volant . À cette enseigne d’ailleurs, il nous apparaît utile de souligner l’influence possiblement très grande des valeurs dominantes dans la prolifération et la récidive de comportements répréhensibles sur la route.

C’est-à-dire des valeurs auxquelles réfèrent le commun des mortels pour enligner son comportement dans le cadre de son quotidien, celui du travail comme celui d’ailleurs . Ainsi par exemple, peut-on vraiment ignorer que la vitesse soit devenue une des valeurs largement présentes au cœur de notre économie .

Le fameux vite et bien a commandé bien des stratégies de production .

En effet, l’efficacité, l’efficience, le «just in time», le zéro perte de temps, etc…représentent autant de lieux communs au creux desquels se sont développés et se développent toujours les réflexes recherchés et valorisés au cœur des cultures d’organisations dites gagnantes. Des réflexes qui ont permit et qui permettent encore à des entreprises de rester « bien en vie» dans le contexte d’une économie largement mondialisée.

L’utilité de cette remarque tient à la pertinence de souligner que ces réflexes ne sont pas confinés entre des murs . Ces réflexes se promènent dans les rues , répondant à des agendas de cols bleus , de cols blancs , qui exercent des rôles au nom d’objectifs de performances et ce, sans mauvaise foi…..la plupart du temps. Ça se fait tout simplement, en continuité. En fait, des personnes reproduisent quotidiennement des comportements, sans vraiment y réfléchir. Il s’agit de comportements qui témoignent de valeurs largement intégrées depuis longtemps. Parmi ces dernières , se trouvent des valeurs acquises au nom d’une culture organisationnelle dont le sens est lié à ce qu’il y a d’important pour la survie…..de l’entreprise.

Il y a là , bien sûr, une contradiction énorme entre les attentes de ce système de production de biens et de services dans un contexte de néo-libéralisme économique et des attentes socio – progressistes invitant les personnes à adopter, par devoir, une conduite responsable au nom de valeurs parfaitement souhaitables mais qui ne sont pas suffisamment intégrées pour que leur présence apparaisse naturellement . En fait, c’est là tout le défi .

Se retrouvent , en effet ,en pure co-habitation , d’une part , des valeurs depuis longtemps intégrées qui pré-disposent dans un rapport au rendement et d’autres valeurs , plus neuves , plus récentes moins intégrées, qui indisposent, surtout dans un rapport hétérorégulatoire ou d’imposition. À ce jour , la prédilection du « pouvoir légitime» favorise largement et majoritairement les mesures hétéro-régulatoires. Des mesures tirées d’une culture qui , apparemment, semble ignorer totalement celle des entreprises performantes et productives qui elles , misent sur la personne .

En appui à ce propos ,il n’y a qu’à prendre connaissance des excellents rapports 2007 et 2009 de la Table Québécoise de la sécurité routière pour le constater.Le caractère hétéro-régulatoire des mesures proposées dans ces rapports donne à constater la nature de l’ intention qui semble être poursuivie , soit : celle de surprendre et de pénaliser.

Rien de tel n’existe dans la culture des entreprises performantes .

Une telle intention favorise des mesures dissuasives dont l’origine est extérieure à la volonté de la personne. Une intention qui semble témoigner d’une absence quasi - manifeste de sensibilité et de prédisposition, « au cœur du système» envers la capacité naturelle d’un être humain à être motivé , surtout , s’il s’agit de ce qui est lui irremplaçable . C’est-à-dire son intégrité physique et psychologique. Rien n’est plus naturel pour un être humain que de se comporter selon ce qui le motive…À ce titre , une approche appropriée de type auto-régulatoire , axée sur la production de l’engagement volontaire et motivé de la personne témoignerait d’une croyance en la valeur de l’être humain , en tant qu’être autonome , intelligent et intéressé à ce que le concerne au premier chef, soit : l’intégrité de son capital de motricité et de jouissance.

N’y aurait-il pas lieu d’envisager davantage le vivre-ensemble avec l’engagement et la motivation de la personne que son contraire ?

L’hétéro-régulation , nous le croyons fermement, fait se raidir naturellement toute personne normalement constituée . Plus encore , il la rend même capable de manifester avec« irrespect» toutes règles contraignantes qui lui apparaîtraient ne pas faire de sens et ce, en choisissant de lui opposer une conduite volontairement délinquante.

L’être humain réagit positivement à la motivation . Il ne s’agit pas là de quelque chose de neuf car c’est là un des principaux canons de la productivité au sein des organisations. Comment se fait-il que cela n’apparaisse pas être une évidence pour ceux et celles qui exercent le pouvoir de décision en matière de sécurité …..y compris routière ?

Bien sûr, l’orientation hétérorégulatoire favorise une économie qui se développe par des injections importantes de fonds publics pour des immobilisations et acquisitions massives de technologies de pointe afin de supporter précisément « l’intention de surprendre» . Elle favorise aussi une préoccupation apparemment sans limite pour une pensée alchimique appliquée à la transformation de l’argent chèrement gagné des citoyens en des fonds publics . La dernière trouvaille en cette matière est celle des contraventions «indiscutables» dont l’attribution est supportée par une administration cybernétisée à la «big brother» et ce, à la limite de l’absence humaine à la décision. La photo-radar.

Big Brother vient de surmultiplier ses possibilités.

La technologie le permet ….et la population est tellement atomisée , «sur-corpuscularisée» et sur–corporatisée que le « parti au gouvernement» n’a que très peu de « distance » à franchir à la face des citoyens constituant « son capital de votes lors d’élection générale» pour s’assurer de toute la légitimité aux décisions dont il se fait le promoteur .Une approche qui favorise des dépenses publiques massives qui deviennent en fait des garanties de revenus très importants pour certains. ….!

Se pourrait-il que l’intérêt public se définisse à travers des indicateurs et des critères dont la nature échappe au sens commun ? Au-delà de ce qui leur est «raconté », qu’est-ce que la population connaît d’une cette situation…? Sait-elle même que tout pourrait être savamment «édité» pour créer tous les effets recherchés ?

À titre d’exemple , «l’industrie du bilan routier comme celui des accidents en général », comme il serait envisageable de la nommer , génère un niveau élevé d’emplois bien rémunéré à l’échelle d’une foule de programmes de toutes natures tant au secteur privé que public et se caractérise par un potentiel de revenus important , imposable et taxable pour les coffres de l’État. À ce titre , prévoir un déficit pour supporter de nouveaux niveaux de dépenses souhaitables par les divers programmes « ambulanciers – urgence – soins universels de courtes et de longue durée – soins externes de ré-éducation, etc…, fait partie des stratégies de financement envisageables pour un gouvernement développeur d’affaires..

Les moyens et les stratégies liés à l’augmentation de la dette demeurent des leviers fort acceptables , surtout si ceux-là même qui prêtent l’argent à l’État sont aussi ceux-là qui retirent énormément de bénéfices de l’existence d’un certain seuil critique de bilan routier….sous lequel ne pas descendre.

En ce sens , il est facile d’imaginer que toutes idées intéressantes de redressement du bilan routier et de celui des accidents en général , pensées au profit de chacun des citoyen et des citoyenne devra d’abord passer la mesure de ce qu’elles «dérangent» aussi bien que de « qui » elles dérangent , compte tenu d’un agenda maintenu savamment et sciemment en place.
Aussi , est-il permis de s’autoriser à croire qu’elles retenues que si elles permettaient de maximiser des bénéfices au profit de bénéficiaires «patentés» ...et non nécessairement parce qu’elles seraient orientée vers un redressement spectaculaire des dépenses publiques et vers la réduction explicites des pertes de vies humaines , générant des chagrins sans nom qui marquent la vie de ceux qui restent derrière les morts ou qui accompagnent les traumatisés.

Le citoyen est-il bien conscient de ce que veut réellement dire RÉDUCTION DU BILAN ROUTIER ou encore RÉDUCTION DU BILAN DES ACCIDENTS ( routier, au travail, en loisir , en voyage, etc,..) au Québec ?

Qui a vraiment intérêt à ce qu’il y ait réduction effective ? Quel e serait le seuil critique acceptable ?

Nos gouvernants s’intéressent-ils vraiment à réduire le bilan routier pour les raisons que l’on voit et que l’on entend telles que portées par les publicités de les SAAQ ?

La question se pose.

Serait-il recevable , dans l’état actuel des connaissances , d’envisager davantage qu’elle ne l’est actuellement , la solution de l’engagement et la motivation de l’individu lui-même face à sa propre intégrité physique et psychologique , comme levier complémentaire à la batterie de mesures hétéro-régulatoires actuelles et à venir ?

Serait-il concevable , dans l’état actuel des «cris populaires» lancés vers le gouvernement pour le redressement de la dette et une saine gestion des fonds publics , qu’une telle intention prenne de la place dans l’esprit des «pouvoirs légitimes» en place ?

Il y a là une réelle matière à bien des réflexions sérieuses . Des réflexions qui , si elles étaient tenues à l’échelle de la population , seraient susceptibles d’enrichir la conscience des citoyens et de permettre avec éclat de départager la valeur concrète de ce qu’il en est de « l’intérêt des finances publiques » , de l’intérêt public et finalement, de l’intérêt des personnes. Des réflexions qui pourrait même conduire à la création de meilleures conditions d’engagement et de motivation de chacun des citoyens face à la réduction de la dette, à l’assainissement des dépenses publics et à la saine gestion comme valeur angulaire d’un gouvernement responsable ?

Un gouvernement est l’instrument du peuple pour le peuple par le peuple. Ceux qui y accèdent ne peuvent pas se comporter comme des propriétaires d’entreprises . S’ils le faisaient , il y aurait lieu de le dénoncer rapidement et publiquement.

Préoccupé d’imaginer des moyens de bénéfices mutuels parmi les citoyens du Québec, il nous apparaît que nos gouvernants ont besoin de compter davantage et largement avec la MOTIVATION de leurs propres citoyens , engagés volontairement à des comportements hautement désirables de prudence en toutes situations y compris la conduite au volant . De tels comportements, dès qu’ils existeront massivement par la volonté individuelle et additionnée à l’échelle de la population concernée, s’instruiront comme une valeur que la business ethic , celle qui influence le développement d’orientations et de stratégies dans le monde des affaires, ne pourra ignorer.

Une valeur qui deviendrait un réel levier d’influence majeur .


Gilbert Royer

2010/03/24

dimanche 21 mars 2010

Toutes vérités reviennent….






Toutes vérités offertes à l’Homme , au moins depuis le Christ, apparaissent suite à des rapports de forces au cœur et au creux desquels se sont livrées des joutes entre des intérêts à protéger et des opportunités à saisir ….aussi bien par les institutions et leurs clercs…que par leurs dénonciateurs .

L’actuelle situation au sein de laquelle se retrouve l’Église de Rome devient éloquente à ce propos. La pape Benoît XVI vit des instant difficiles et en même temps que lui , tous les supporteurs de l’Église de Rome.

2000 ans ….jusqu’à nous.

D’abord, +- 500 ans de tiraillements entre Croyants soutenant leurs croyances .

Puis, 1000 ans de domination par l’Église romaine grâce à une dynamique et inventive addition tyrannique des pouvoirs spirituels et temporels .

Finalement, +- 500 autres années en tentatives d’émancipation en lien avec des carcans aux origines religieuses de toutes sortes….

L’Homme en a mis du temps à s’émanciper de l’homme…

Toujours le pied se pose là où il y a une solidité….cette dernière toujours constituée au cours et au terme d’une dialectique incluant et opposant des scénarios qui se sont répondus ….Une dialectique qui favorise des arrêts , un certain temps certes , mais dont la réalité processive et dynamique demeure , quant à elle , infinie.

Là où est l’homme, il y a créations par l’homme…..Il y a les hommeries…ces façons de faire et de dire…ces conspirations…ces ruses inventives….ces positivismes au nom du bien… Des créations, bien sûr, à la mesure des niveaux de conscience….Rappelons le fameux PÈRE PARDONNE LEURS CAR ILS NE SAVENT PAS CE QU’ILS FONT……

Là , Jésus témoignait d’un niveau de conscience qu’il était le seul à avoir….

Un niveau de conscience qui le reliait au Père…

Jésus savait , lui. Les autres, tous les autres étaient placés devant l’abysse du croire sans savoir.

Dans les discours de Jésus , souvent il était donné d’entendre…un jour viendra…le temps viendra….Ce qui laissait à comprendre que l’actuel niveau de conscience de ceux qui étaient contemporains de Jésus ne permettait effectivement pas de se rendre compte…..de ce qu’est la vérité du Christ… Une vérité qui éclate de vérités essentielles à la naissance en chacun de soi d’un Christ Jésus….fils de Dieu. D’un Christ reconnu par Soi , en Soi.

Un Christ qui invite chacun de Soi à atteindre d’autres niveaux de conscience de plus en plus élevé…. Des niveaux de conscience qui permettent de reconnaître ses propres consentements , ainsi que leurs utilités pour son propre grandissement et son émancipation des peurs d’Être...aussi Dieu.

Au cœur et au creux d’une telle mise en scène réalisée du début de notre ère jusqu’aux temps des transformations remarquables permises à ce jour, grâce aux siècles des Lumières , se peut-il que le véritable message du Christ ( amour du prochain - égalité - fraternité - liberté) n’ait jamais pu être vraiment au cœur des institutions humaines de gouvernement ?

Par exemple, «l’actuelle dénonciation » par le Pape Benoît XVI d’agissements dits « défendus» par le Code de conduite imposé aux hommes qui représentent l’Église de Rome….représente une situation REMARQUABLE pour les enseignements qui s’y trouvent . En effet , LE représentant de Dieu sur Terre ( selon la croyance de l’Église de Rome) le Pape Benoît XVI , confronté à l’impopularité qui ne cesse de gagner «la colossale et symbolique organisation» de diffusion du message du Père et de son Fils , Jésus Le Christ , à la tête de laquelle il se retrouve…..ressent toute l’étroitesse des «canons de vérités édités» par l’homme au fil des siècles .

Une étroitesse qui le contraint à devenir capable, dans une expérience éthique absolument exigeante , à la fois pour lui même et aussi pour tous ceux et celles qui attendent de lui «le signal» , de ne pas renier le commandement de »DIEU » qui commande : Tu ne jugeras pas…..Plus encore , il est invité à suivre le message du Christ dont il représente l’institution qui en est le porteur :
PARDONNEZ et enseigner le PARDON.

Serions- nous dans l’égarement si nous avançions que le véritable message du Christ ( amour –pardon -égalité - fraternité - liberté) ne s’est jamais vraiment retrouvé au cœur des institutions humaines de gouvernement , y compris l’Église de Rome?

Si le contraire s’était avéré , les institutions ne se seraient –elles pas vues dans l’obligation de revisiter RAPIDEMENT de fond en comble leurs vérités angulaires…..et…. constater la nature et l’affectation des pouvoirs , dont s’enorgueillissaient leurs détenteurs , se retourner contre eux….et ce à la face des Autres?

Serait –ce exactement le cas de l’actuelle situation ?.

Par-delà le discours des bouffons , des vulgaires, des indécis sceptiques ,et des dénigreurs de tous acabits , pourrions-nous avancer que l’homme de toutes ces époques, du début de notre ère en passant par le Moyen Âge jusqu’aux Lumières, n’était pas prêt , par manque d’un développement personnel , à accueillir la conscience de la filiation de l’homme au Christ , puis à ses origines de Lumière ?

Pourrait-on dire que les mœurs et coutumes des hommes, que l’on se situe au cœur de l’Antiquité, au creux du Moyen Âge, à l’aube et au temps des Lumières et jusqu’au présent de toute notre contemporanéité , tantôt grossiers et tantôt davantage présents à l’Autre que Soi, demeurent liés à des niveaux de consciences de l’homme par rapport à des réalités qui échappent à son entendement. …lequel est étroitement nourri par les méthodes développées à partir de son niveau d’entendement …utilisée et privilégiée par un pouvoir …le pouvoir de l’homme sur l’homme ?

La victime existe-t-elle vraiment ? Il y a là un sujet inépuisable.

L’immanence a déjà été traitée largement par d’éminents philosophes et psychanalystes dont Freud , Lacan, Kant ….par exemple . Il en est de même pour la transcendance.

D’autres informations que celles générées des Lumières deviennent maintenant nécessaire . La raison , depuis Les Lumières , demeure l’instrument de la reconstruction de l’homme confrontés aux limites dans lesquelles il a été enfoncé par ses semblables et ce , au nom de toutes les hommeries imaginables , toutes reliées au pouvoir , à son accès à son exercice et à sa conservation. Toutefois est-il faux d’avancer que la raison exige maintenant de s’appuyer sur d’autres matériaux que les raisonnements des êtres reliés aux seuls cercles par trop limités et discriminatoires des érudits rhéteurs et des pouvoirs institutionnels , capitalistes et commerciaux qui les supportent car ,la raison est affaire d’hommes….de tous les hommes. ?

Leurs propos sont en effet très souvent orientés en satisfaction de performances à satisfaire à la face ¨d’initiés , d’athlètes académiciens et d’auteurs largement édités¨ dont la vanité sur le sujet et la nature de son traitement demeure à l’image de tous nos jeux olympiques soit : toujours mieux et plus loin que le précédent.

Aussi , les propos ainsi développés demeurant hors de portée de la multitude en vue de son émancipation du carcans des dogmes et des modes tous azimuts , les conditions d’un éternel retour du même PROPOS sont à toutes fins pratiques réunies….rendant encore une fois la dépendance de chacun inévitable envers la pirouette de l’un et de l’autre auteur alors que souffle de plus en plus le vent de la liberté…dont l’exercice exige de compter avec l’autonomie.

Chacun manie son marteau et recherche des clous à enfoncer…Nous sommes presque rendus à la limite .

Est-il faux d’avancer que l’homme moderne , celui de notre contemporanéité,
est prêt à re-visiter le message «édité» du Christ et le vivre ?

La multitude , qui se bâtit de chacun comme de tous, apparaît en effet réclamer qu’on lui serve une nourriture qui lui permette une autonomie , voire une souveraineté dans son cheminement spirituel personnel. Chacun comme chacune apparaît être devenu l’occasion d’être invité à Être suivant le message originel du Christ. Un message d’ailleurs reconnu et utilisé en fondement à nos plus belles institutions modernes , dont les droits de l’Homme.

Sachons être opportunistes car maintenant comme avant s’exercent toujours entre les hommes des rapport de force au cœur et au creux desquels des joutes se réalisent. Des joutes entre ceux qui ont des intérêts à protéger et des opportunités à saisir.

Cette situation de dénonciation par le Vatican sert et dessert des intérêts. Sommes -nous sûr que le sien comme nôtre, celui de chacun, est ici concerné.?

Il y a là matière à nourrir l’appétit de plusieurs jeunes et moins jeunes à l’échelle …..et du monde.

Oser faire. Oser jusqu’à la surprise….

21/03/2010 Gilbert Royer

samedi 13 mars 2010

Réflexions offertes


Crouler sous le poids des charges
que j’ accepte…..


...est un juste prix alors que l’intérêt est de se rendre
compte pour soi et…. par soi que la marche sur laquelle je
choisi délibérément de porter le pied est aussi l’occasion
d’un mouvement qui me transporte à mon insu…..là où je
me rendrai compte, trop souvent par la force, de l’intérêt
du lâcher prise…..


Cela dit , et ce faisant….je me retrouve
en train d’ouvrir des portes déjà ouvertes,…. jusqu’à ce que
je me rende compte ….que les portes que j’ai à ouvrir ne sont
pas à l’extérieur de moi……


…. et que je ne gagne rien à faire
pour que je me sente au-dessus de la réalité de l’Autre…
alors que la mienne gravite en constellation circulaire …
faisant que l’Autre est toujours en plusieurs endroits …..
jamais le même…et surtout , partout autour…

Cela dit, la pensée qui jongle aux moyens de ne pas perdre…..
est en fait une occasion manquée de se rendre compte que l’on
ne peut pas perdre ….et ce , dès que l’on devient éveillé….dès
que la conscience de son propre pouvoir nous place devant la
responsabilité de prendre , d’apprendre et de comprendre ce qu’il
y a ,….là pour soi….pour que le passage que l’on fait, advienne
l’occasion de créer son à venir, de le créer au présent ,….
lui qui ne fait cependant que passer …et que l’on rappelle du
passé pour se souvenir…..

Je n’oublie pas que la mémoire est le moyen privilégié de l’homme
pour ne pas re-passer sur des pas déjà franchies…Cela dit , la mémoire
est une faculté qui , selon toutes observations , oublie…

L’Homme ne cesse jamais, en effet., de re-passer sur ses propres pas, …
des anciens pas , servis à la moderne….et ce jusque dans la contemporanéité.
Cela dit, il m’apparaît que le réel défi de l’Homme….n’est autre que
de passer conscient le chemin qui se déroule devant lui….

Car il a à se rendre compte et ….à accepter…. qu’il résulte de toutes les dialectiques ……au sein desquelles il a eu à dire….à faire….à penser….à re-dire….. Qu’il résulte , aussi, de tous les mouvements ascendant-descendant, de tous les mouvements spiralés….. en mode incessant…… qui l’ont invité……qui l’ont accueilli….. et qu’il a généré.



Gilbert Royer
( 2006)

L’Éthique, une idée bien à la mode…mais au fait , qu’est-ce que c’est ?









Un sujet très vaste , alors qu’il est parcouru depuis longtemps par une plétore d’auteurs , tantôt plus et tantôt moins connu . Je vous propose une courte synthèse de points de vue , contenant des idées autour desquelles se coupent et se recoupent diverses positions adoptées . Et puis, une fois votre lecture faite de ces points de vue , peut-être aurez-vous la curiosité de valider leurs applications sur des sujets très pratiques , des sujets contenus au coeur de votre quotidien .


Posez -moi vos questions , ce sera avec joie que j’y apporterai un éclairage utile.

Ainsi donc,

1) D’un point de vue angulaire ou fondamental , parler d’éthique c’est s’intéresser à CE qui encadre, engage et oriente la conduite de l’homme ( par autorégulation ou hétérorégulation):

· Par rapport à soi ….en tant qu’Homme…dans son expérience terrestre et extra-terrestre, voire cosmique et universelle d’humanité , qui s’exprime en nation , en société et en relations inter-cultures et inter-personnes ( …ce qui inclus par extension le contexte du travail…comme reflet de société ou encore carrément de mini société et lieu et occasion de tellement de relations interpersonnelles…)

· Puis par rapport à l’Homme …le Soi et ce qui s’y trouve en immanence , ainsi que l’Autre que Soi …qui est aussi Soi….avec un visage différent

· Finalement ,par rapport à ce qui n’est pas l’ Homme mais qui contient l’à venir de l’Homme dans son expérience terrestre…i.e. l’environnement Naturel , incluant la faune , la flore , et tous les éléments naturel que sont l’eau , le feu , la terre, et l’air.

2) D’un point de vue plus pratique , parler d’éthique c’est s’intéresser aux systèmes de conduite de l’humain dans sa société d’appartenance……et ce ,dans le contexte des tensions que génère la rencontre de l’intérêt du NOUS ou du Vivre- ensemble avec l’Intérêt du JE ou de l’individu, alors qu’il désire….( comme nous le suggère George Legault) C’est aussi parler d’un système de valeurs qui s’imposent par La Loi , ses lois et ses dispositifs …ainsi que de Droit et de Morale….ou de systèmes de valeurs délibérément choisies ,qui engagent le singulier comme le pluriel…( hétérorégulation et autorégulation)

3) D’un point de vue plus corporatiste ou corpusculaire , parler d’éthique c’est aussi parler d’un système de valeurs qui imposent des déontologies , des codes de conduites , des obligations moralisantes , des devoirs…

4) Finalement parler d’éthique c’est aussi parler de toutes les tentatives de l’homme de pouvoir pour influencer la conduite de l’Autre alors que ce dernier est considéré comme un moyen et non comme une finalité propre…..Nous y retrouvons là , bien alignée , l’ensemble des éthiques en valse . Par exemple l’éthique des affaires , du travail , professionnelle , des producteurs de ceci ou de cela ..etc…Bref tout ENCADREMENT DE CONDUITES qui une fois stratégiquement convenu pour l’image et l’effet de «rassurance» chez le «marché visé par les prétentions au pouvoir » , prennent place dans la plus grande légitimité ¨apparente…¨

5) Finalement parler d’éthique, aujourd’hui c’est surtout accompagner la prise de décision chez les décideurs d’à venir de l’homme ( bio, éducation , environnement, écono-socio-polito, …)


C’est avec joie que je vous offre d’entretenir un dialogue avec chacun de vous afin de vous proposer une réponse à vos interrogations pratiques et existentielles .

N’hésitez pas. Cela dit, si la réponse à votre question me demandait beaucoup de travail de recherche afin de bien documenter la réponse , je vous demanderai d’être un peu patient.

Au plaisir.

Gilbert Royer
(2010)

La prose au service de l’éveil du dormeur





12 , 14 ,17, 19 , 22, d’études et plus
De la 1ère de l’élémentaire à la dernière du secondaire, puis le collégial, l’université
Et la formation continue
C’est le cas de plusieurs
Certains en ont plus
D’autres , moins.

À chaque cours, au cœur de chaque programme suivi, la performance est recherchée
Il y a celle qui témoigne des capacités conceptuelles les plus élevées
Celle qui témoigne aussi des capacités techniques les plus élevées
Et puis , celle qui témoigne en plus des capacités humaines les plus élevées

L’Institution accorde une note
C’est la note qui témoigne de la capacité à la face des standards et des normes

Cette note parle de l’intelligence et de potentiel
Elle parle de compétences et d’attitudes
Elle est sanctionnée par de hauts lieux symboles de rigueur et de créativité

C’est l’époque scolaire, celle des abstractions, celle des intelligibilisation
Celle au cours de laquelle on s’entraîne à maîtriser des savoirs
Celle au cours de laquelle on se prépare en vue de jouer
Pour le vrai et le faux d’un système
Un jour, quelque part
Là où ça se pourra, tantôt pour l’un et autrement pour l’autre

Une époque en continue ou en séquence ou en parallèle
Dans tous les cas, pour améliorer des capacités

Cela dit, à quoi ça sert

Quand arrive le moment d’ÊTRE intelligent, compétent, rigoureux , objectif
Devant des faits inhabituels largement documentés
Accessibles et vérifiables
Des faits qui existent avant et en même temps que ceux au creux desquels chacun a été habitué
Ceux qui ont prévalus à tous les instants, largement à l’insu
Ceux que trop peu ont su questionner parce que trop occupé à s’occuper
Pour devenir

À quoi ça sert pour soi toutes ces acrobaties diplômées
Quand arrive le moment de rencontrer des faits dépeignant une réalité complexe
Une réalité qui exige précisément de soi
Que nos capacités acquises les plus élevées
Qui, conceptuelles , techniques, humaines
En même temps que notre capacité d’intuition
Toutes deviennent sollicitées dans une expérience éthique
L’expérience du Sens
Une expérience incontournable pour l’ÊTRE
Celle de toucher à sa vérité par amour de soi
Et en conscience de l’utilité du passage

Comment se peut-il que les compétences pourtant les plus reconnues
Ne soient soudainement plus rien
Qu’il faille les mettre de côté pour accepter
Bonnement
Dans la peur et l’abnégation
La Volonté de celui qui fabrique

Quelle est cette volonté qui me dicte
Elle est la même qui s’est manifestée par tous visages maquillés
De mon enfance à ce jour
Sous des visages de divertissements , de piquant et de sucré
Répandant adrénaline et endomorphine
Jusqu’à cet instant

Une volonté qui n’est pas la mienne et qui me dicte ma vérité
Insidieusement via mes travers et mes penchants
De la même manière qu’au nom de la sécurité nationale
Dorénavant
Les miennes sont devenues hérétiques , n’ayant plus aucune valeur
Comme un fait
Un fait, partie du plan d’un autre
Le puissant devant moi

Tous sujets d’impacts mis devant moi exigent ma présence
H1N1, lobbies des pharmaceutiques, désinformations, manipulations
Bien d’autres encore …..

À quoi me sert d’avoir développé mes savoirs
Si je m’ignore
Dans ce qui me crie autant que dans ce qui me pousse
À m’accueillir pour le meilleur
Et bien présent à ma vie.


Gilbert Royer , octobre 2009

lundi 22 février 2010

Que serions -nous sans eux....?






CÉLÉBRONS LES ANCIENS




Nos conservatoires et nos musées foisonnent d’histoires qui les racontent …Les Anciens des hommes sont fixés sous les baumes et les embaumes ….Ils ne disent plus rien. Ce qu’ils ont laissés devient le matériel qui témoignent pour eux….Mais peut-être que si nous les rappelions pour la Fête, ils accepteraient spontanément .

Célébrons-les

Pour leurs apports EN GÉNÉRAL

Car sans leurs apports sous tous les aspects des défis qui se sont présentés à eux pour assurer leur vie et leur survie, se retrouverait devant moi le défi de relever ce qui s’est présenté à eux…….. SELON LES ÉPOQUES …..selon les climats et les lieux … C’est-à-dire , les défis ….

De l’HABITATION
De la NOURRITURE
De la SÉCURITÉ
De la VESTIMENTATION
Du TRANSPORT
Du VIVRE ENSEMBLE
Du DÉVELOPPEMENT DE LA FORCE DE TRAVAIL
Du DÉVELOPPEMENT DE LA FORCE GUERRIÈRE
Du DIVERTISSEMENT
Du SENS À LA VIE / À SA VIE
De LA DURÉE DE LA VIE DU CORPS

Sans leurs apports, qu’aurais-je ….pour être….alors que je me retrouve AUJOURD’HUI …..dans un ailleurs qu’eux…sur le CONTINUUM….de la rencontre avec l’humain ….de la rencontre avec les animaux …et ce, au cœur de la co-habitation des éléments FEU-AIR-TERRE-EAU propres à la Vie sur Terre .

Célébrons ceux du Québec, certes, bien sûr , et aussi…. ceux d’ailleurs …. Tout ne peut être rappelé……Il y a à faire un choix dans ce

· qu’il sont dit ( de sagesse- de poésie)
· qu’ils ont fait (création - construction- conquête- concessions )
· qu’ils ont vu ( de l’Autre- du Soi)
· qu’ils ont entendus ( les galops – les chants – les bruissements – les mélodies -

SELON L’UN OU L’AUTRE SIÈCLE…..OU SUR PLUSIEURS SIÈCLES

Il y aurait à mettre en évidence ce qui apparaît être essentiel et , avec une préoccupation de festivités , rencontrons-les dans :

· Leurs allures et leurs parures au masculin / au féminin
· Leurs parlures
· Leurs sexualités / Leurs relations amoureuses
· Leurs croyances
· Leurs institutions
· Leurs maisons
· Leurs nourritures / leurs chasses
· Leurs cuisines / leurs épices
· Leurs ateliers / leurs usines / leurs outils
· Leurs fermes / leurs semailles et leurs moissons
· Leurs champs / leurs élevages
· Leurs véhicules
· Leurs machineries
· Leurs guerres / leurs armes
· Leurs enfants
· Leurs espoirs

Célébrons-les , aussi

Pour leurs apports SPÉCIFIQUES

Selon les QUI ? Les Quoi ? En relation avec des Qui et des Quoi ?
Les COMMENT? Les OÙ ? Les QUAND ?

IMAGINONS UNE CÉLÉBRATION ANNUELLE / SUR THÈMES CHOISIS

AVEC CONTINUATION SUR LES MÊMES THÈMES au fil DES ANS PENDANT UN NOMBRE D’ANNÉES / UNE PARTICIPATION SIMULTANÉE DE QUELQUES VILLES - PAYS / AVEC UNE PRODUCTION DE L’ÉVÈNEMENT EN COLLABORATION , QUI , L’ANNÉE D’APRÈS, VERRA SON CONTENU SE DÉLACER VERS UNE AUTRE VILLE PARTICIPANTE / UNE PLANIFICATION ANNUELLE POUR UNE ÉPOQUE CIBLÉE OU POUR PLUSIEURS ÉPOQUES / TOUTES LES PÉRIODES SERONT CONSIDÉRÉES DONT LA PRÉHISTOIRE- L’ANTIQUITÉ -LE MOYEN ÂGE- LA MODERNITÉ –LA CONTEMPORANÉITÉ / DURÉE +- 10 JOURS / RÉPARTITION DE L’ÉVÉNEMENT EN DIVERS ENDROITS DE CHAQUE VILLE HÔTE

QU’ON PUISSE GOÛTER, ENTENDRE, VOIR , TOUCHER , COMMERCER , DIALOGUER

ALORS QUE LE TOUT SE DÉROULE SUPPORTÉ PAR TOUS LES MOYENS DE LA COMTEMPORANÉITÉ ( RESTAURATION-HÉBERGEMENT –TRANSPORT-SÉCURITÉ) SELON LES VILLES HÔTES

IMPACTS PRÉVISIBLES

· ACHALANDAGES TOURISTIQUES
· STIMULATION DES ÉCONOMIES LOCALES
· RÉHABILITATION ET RECONNAISSANCES DES APPORTS DES ANCIENS
· STIMULATION DE l’ÉDUCATION POPULAIRE



VOUS AVEZ DES MOYENS , FAITES –MOI SIGNE , J’AI DES IDÉES



Gilbert Royer
2009

dimanche 21 février 2010

L'éthique ou la question du sens


L’ÉTHIQUE ou la question du sens


Devenir des demandeurs d'éthique, c’est devenir des demandeurs de regards appréciatifs, critiques et créatifs à porter sur ce qui fonde , légitime et autorise le sens.

Seulement voilà , la question du sens n’est jamais neutre.

Par- delà toute référence à l’idéologie dominante du lieu et de l’époque , la question du sens est l’affaire du pouvoir. D’une part, un pouvoir impersonnel dont l‘exercice est intéressé, facilement corruptible et déterminant. De l’autre, un pouvoir personnel, largement relayé pour ne pas dire relégué car exigeant , de tout le poids moral qui en accompagne l’exercice.

Ainsi, lorsque survient quelque chose qui ne tourne pas rond, qui génère des malaises, qui indispose , l’invitation est lancée d’ interroger le référent à ce qui fait ou non du sens. La Loi est requise de se prononcer. Elle le fera . Elle tranchera par l’interprétation habile et stratégique visant la conservation d’un sens : celui d’intérêts apparemment légitime. Dans les faits, il s’agira souvent d’intérêts corpusculaires et corporatistes, même tutélaires.

L’éthique apparaît se confonde et se fonde avec la Loi. Mais , il n’en est rien. Seul chacun, ne se rendant pas compte de sa responsabilité , étant enclin facilement à remettre l‘exercice de son pouvoir.

Dans tous les cas Il ne s'agit pas de déterminer ce qui est "bien ou mal". Il s'agit de devenir conscient des fondements de ce qui fait "le sens " dans sa vie . Un sens tel que vue à travers la loupe de ses valeurs propres , la loupe de ce qui pour lui fait du sens. Un sens construit à même sa prime éducation et ses divers apprentissages . Construit aussi à travers la compréhension et le confort qu'il retrouve à se sentir rassuré par l’univers de sens ponctuée de croyances, d'idéalisme, de priorités et de valeurs morales en fonction desquelles l’individu choisit d'aligner ses conduites de vie. Un sens qui sera mis à l’épreuve devant un autre « univers de sens» . Celui des intérêts au pouvoir.

La Justice instituée, cet appareillage idéologique d'État, est constamment invitée à prendre la parole pour nommer le sens à la face d’une population . Mais au fond, qui vient de parler ? Et en fait, que vient-il de nous dire? Et surtout que, nous est-il permis d'espérer comme citoyens et membres de ladite société ?

À cette dernière question , rien , si chacun ne se rend pas compte de l’importance de participer à la parole afin que son propre univers de sens porte et supporte le sens invoqué et évoqué en éclairage des dilemmes à départager dans le «vivre –ensemble» .

Sommes -nous préoccupés du fonctionnement du système qui, à chaque jour de notre existence, contrôle à notre insu la nature de ce qui doit être, de ce qui peut être et de ce qui devrait être. Sommes-nous conscient de ce qu'est au juste cette "machine à rendre des décisions et à départager des dilemmes ? Cette machine à rendre des jugements sur la base de faits stratégiquement documentés par intérêt du sens interpellé et plus ou moins habilement représentés . Une machine à rendre des jugements basées sur des valeurs qui sont puisées à même un réservoir de sens dont la nature échappe largement aux citoyens et citoyennes en général …

Cela dit, est-ce que tout est sans issue ? Tout est-il joué d'avance ? Quelle sont les limites de notre démocratie de représentation en ce sens ? À la limite qu'y a-t-il à comprendre ? Qu'y a -t-il à faire ?C'est incidemment en relation avec une situation comme celle-ci que "l'éthique " doit être entrevue et peut être intéressante pour l’individu dans le cadre du « vivre-ensemble» .

Évitons le juridisme et les interprétations jurisprudentielles servant le corporatisme. Exigeons , des modèles existants , qu’ils soient questionnés et invités à s'expliquer et ce jusqu'à produire "du sens " à la satisfaction populaire. L'éthique et non le juridisme est invitée à prendre place. Elle est invitée à prendre une très grande place…. Devenons des demandeurs d'éthique, des demandeurs de regards appréciatifs, critiques et créatifs à porter sur ce qui fonde , légitime et autorise le sens auquel nos institutions réfèrent .

Pour éviter le pire qui est symbolisé par le choix que fait l'autre ou les autres à notre place , devenons capables de choisir et d'agir solidairement pour le mieux-être de tous ….

Une des premières actions à poser par chacun est de devenir curieux du fonctionnement du système dans lequel on vit….en se rappelant qu'il n'est pas différent que ce qu'il y a de pire et ni de meilleur en chacun de nous…Cela devrait donner quelques pistes de réflexions sur la nature de la marge de manœuvre qu'il y aurait à considérer pour répondre à la question " Une fois que la Loi a parlé, que pouvons nous au juste ?




Gilbert Royer

2006

400 ans de présence , d’adaptation et de croyances


La disparition du fait français d’Amérique du Nord : une perspective qui donne froid dans le dos alors que le Québec d’aujourd’hui a besoin que ses ténors se manifestent….

En notre société, le pouvoir de l'image enseigne l'existence d'un à venir...pour l'avenir. L'avenir, vous n’êtes pas sans le savoir, parvient au commun des mortels de nos sociétés à travers la force d’une ou de plusieurs images. C'est là notre réalité culturelle depuis plusieurs décennies maintenant. C'est largement à travers celles que laissent naître et que supportent les ténors du Québec que prennent forme et se développent des discours ...que prennent forme des idées....que prennent formes les traits de l’à venir…..sur lequel se bâti l’avenir .

Les paroles et les propos des ténors ¨entrepreneurs, politiques et culturels ¨ du Québec…transportent beaucoup de vérités...à dire...à entendre...à porter . Plus encore, leurs paroles invitent à ce que du racinement se manifeste. Mais là, tout de suite, où êtes -vous…. Le Québec de tous les âges de sa population de souche, d'accueil et de choix a besoin de savoir que vous existez....ne serait-ce que pour maintenir un espoir en une possibilité . Possibilité d'advenir réellement, pratiquement, concrètement dans la conscience et la fierté de ce qui a été au cours des quatre derniers siècles et de ce qu'elle désire être pour l'avenir...

Faites vous entendre, nous en avons besoin...

Nous ne devons jamais oublier QUI nous sommes et ce que nous avons la chance de devenir...400 ans de présence , d’adaptation et de croyances. Ce n'est pas rien. C'est extraordinaire.

Ce NOUS , auquel je veux référer , témoigne des 50 ans et plus qui ont des études de premier, de deuxième ou de troisième cycle ainsi qu’un savoir vivre-ensemble qui intègre le JE et le Nous dans la conscience de ce qui est en train d'advenir du territoire occupé depuis près de 400 ans par le fait français d’Amérique. Un NOUS bien placé pour être le fer de lance d’un Québec qui voudrait compter sur LE projet d’ÊTRE avec fierté, le lieu français d'Amérique du Nord. Le lieu français que le métissage des corps , des idées et l'intégration à des valeurs partagées, autoriseraient à des possibilités de toutes créativités, inventions, ouvertures et précédents ¨technologiques, culturels, sociaux, et politiques¨. 400 ans de présence , d’adaptation et de croyances. C'est un investissement à faire grandir.

Vivre avec grande fierté en français et parler couramment l'anglais, l'espagnol, etc...Accueillir l'Autre et être «la place française d'Amérique»....Pour qu'un tel scénario se produise il faut qu'il y ait des jeunes et des adultes qui s'y trouvent confortables et stimulés....Ils pourraient en effet le devenir s'ils savaient toute la chance qu'ils ont d'avoir une histoire noble et digne de respect . Une histoire qu’il importe de traiter en dehors de toute comparaison spectacle et de la rappeler dans tout ce qui lui fait parler de l’Homme tel qu’il était en ces moments…..jusqu’à Nous…. Faut-il la leur raconter puisque ce qui n'a pas de racines s'envolent emporté par le vent...

¨Le Québec dans 30 ans...La fin de la nation française d'Amérique...¨ avez-vous prédit, monsieur Godbout, dans un propos rapporté par Michel Vastel.¨ Cette ¨ phrase tirée de la revue Actualité du 1er septembre 2006 ¨ témoigne à mes yeux d'un affaissement de tout ce qui tient lieu de la fierté à porter haut le sens des efforts, des sacrifices, de la créativité et des rêves de ceux et de celles qui, parents québécois de souche et de choix, ont eu à signifier leur culture nord-américaine quasi quatre fois centenaire. Cette phrase est aussi porteuse du même message qu'a signifié Robert Lepage il n'y a pas si longtemps alors qu'il s'était vu pour une troisième fois refusé par ONF le financement de son projet de porter à l'écran son oeuvre La Trilogie des Dragons. Monsieur Lepage en avait alors appelé laconiquement d'une large caricature . Il avait dit : ¨ Fermer la province de Québec.....puisque la montréalisation est devenu synomyme de négation de tout ce qui n'est pas Montréal ....¨

Mais au fait, Montréal est-elle devenue toute l'importance du Québec.....?

Mine de rien, lentement et sûrement, l'absence remarquable de présence au territoire ainsi qu’à l'avenir français d'Amérique sur l'agenda du québécois de souche, témoigne de son acceptation d'être son propre fossoyeur… Comme s'il avait oublié, ce québécois de souche, bien facilement par la négation même sous toutes ses formes, que le fait français d'Amérique incarne 400 ans de métissages et de transactions diverses faites par les ancêtres de tous acabits et tous azimuts jusqu'à nous et ce, tant au nom de Dieu qu'au nom du Roi, qu’au nom de la Vie et dans tous les cas, dans l'intérêt des Hommes d'ici...Des transactions qui se sont retrouvées à l'origine de la naissance de mots français d'Amérique dont la nature a permis de porter et de transporter jusqu'à aujourd'hui des sens utiles pour la communication entre les Hommes d'ici....

C’est-à-dire des hommes et ces femmes ayant franchies l'Atlantique il y a près de 400 ans, remarquables du simple fait d'avoir exister ici en terre d'Amérique française et d'avoir assuré jusqu'à nous et en français d'Amérique le relais de la race métissée. Un métissage tant dans la chair que dans les esprits de survivance, d'espérance et de ¨ bâtissage¨ des chemins, des routes, des maisons et des villes du Québec...

Il s’agit là de personnes à célébrer et à qui vouer beaucoup de respect au nom de ce qui a été, de tous les efforts nécessités et aussi pour ce que ces efforts de toutes sortes ont permis et permettent encore aujourd'hui. Ils permettent, faut-il le souligner, l’existence d’un fait fondamental. En effet, exception faite de la langue anglaise qui compte près de 300,000,000 d'utilisateurs en terre d’Amérique, la langue française est la seule autre langue qui revêt un caractère officiel en Amérique du Nord. Une langue française d’Amérique qui doit son droit à ce caractère officiel, comme le paiement d'une dette, à tous les efforts de nos prédécesseurs francophones à travers les siècles jusqu'à nous...

Une autre langue d'Amérique du Nord, une langue dont les droits sont indaignables et méritent toute notre attention, une langue dont l'à venir et l'avenir demeurent étroitement liés à des personnes qui l'aiment et qui demeurent vigilants pour ne pas qu'elle meure par manque d'intérêt....

L'évolution actuelle de la langue française au cœur des dynamiques économiques, politiques et culturelles du Québec se réalise dans le cadre d'une dialectique où la montréalisation a fait du Québec une simple autre province canadienne...Peut-on espérer pouvoir y constater l’existence et la fierté du Québécois de souche dont les très grandes forces furent la créativité, l'adaptation et le génie de l'invention....Le Québécois de souche a pourtant à chaque jour l’occasion d’accepter son histoire, d’en être fier et de s’engager dans la construction d’une terre d’Amérique française sur laquelle ses traces seront indélébiles. Que devient-il, alors que rien ne l’invite réellement à être partie prenante et engagée ….?

Race d'ici et race d'aujourd'hui, québécois de souche et québécois de choix, une partie de réponse nous appartient. Il y a des gestes à venir pour qu'il y ait un avenir...

Ténors économiques, politiques et culturels, vous savez qu’un pays se bâti largement à travers les sensibilités d'hommes et de femmes qui ont le don de dire, de peindre, d'écrire, de faire savoir et de toucher...la sensibilité des Autres…vous, qui avez cette sensibilité et qui vous exprimez d’un lieu où vous êtes visibles par la multitude , vous avez là et pour les prochaines 10 années au moins l'occasion d'exercer un leadership transformationnel. C'est-à-dire un leadership qui ferait que les québécois et les québécoises de souche et de choix retrouveraient des raisons de se transformer en acteurs du changement d’attitudes envers l’extraordinaire défi que représente la construction du Québec français en terre d’Amérique.

Nouvelle France….

Plusieurs vous suivraient.

Plusieurs additionneraient leurs forces aux vôtres.

Plusieurs vous en sauraient gré.

Moi je vous suivrais...et tellement d'autres comme moi , intéressé par l'avenir du fait français d'Amérique du Nord.

Gilbert Royer

2006

Une langue d’Amérique, une histoire remarquable, une survivance sans précédent, un tremplin pour un avenir inclusif hautement désirable…..


Une langue d’Amérique, une histoire remarquable, une survivance sans précédent, un tremplin pour un avenir inclusif hautement désirable…..

Depuis quelques sept mois maintenant ( 2006) le Québec tout entier se voit inviter via certaines interventions de quelques ténors, à constater et à prendre la mesure par eux-mêmes de la valeur et de l’existence de réalités qu’il importe certainement de ne pas ignorer car fondées selon le point de vue….de la lorgnette où l’on se situe.

D’abord le président d’EXFO, firme de recruteurs en personnel, qui déclare …que la pénurie de main-d’œuvre au Québec impose un virage…et suggère de laisser tomber la francisation des immigrants afin de les convaincre de venir et de rester…Puis, Jacques Godbout sur le propos de La disparition du fait français au Québec en 2076…Ensuite, une kyrielle de répliques spectacles de type ¨gladiateurs ¨sur le plateau de Télé-Québec à l’émission Il va y avoir du sport, animé par Marie France Bazzo…et l’absence non moins remarquable de répliques pourtant attendues de la part de ténors politiques et économique sur le sujet ….

Tout récemment, des sorties de Robert Lepage sur la xénophophie des habitants de la ville de Québec , avec insistance sur l’attitude fermée des québécois envers l’immigrant et la très grande richesse de l’apport de l’immigrant dans une ville…. Puis la réplique de Paul Ohl sur le sujet, cette dernière affligeant Robert Lepage de méconnaître l’histoire de Québec et celle du peuple québécois alors que cette dernière témoigne de la survivance sans précédent d’une race, d’une culture et d’une langue : la langue française d’Amérique.

Cela dit, qu’en est-il de tout ce remue-méninge ? Pourrait-on se demander jusqu’où l'imaginaire du québécois contemporain le place vraiment alors qu’il se retrouve confronté à la question de la certitude qu'il peut être partie prenante et engagée de SON propre avenir….? Qu’en est-il de l’influence mortifère, sur son imaginaire, de sa disposition acquise au cours des 30 à 40 dernières années pour la recherche insatiable de divertissements en mode ¨zapping¨ ainsi que de joutes rhétoriques et ¨gladiatrices¨qui prennent place ça et là via les médias de toutes sortes (électroniques, papier, panneau réclame) ?

Qu’en est-il de toute cette réalité culturelle du Québec alors qu’elle existe conséquemment à l’idéologie marchande qui pose et ne se pose que la question de l’offre et de la demande sans égard aux impacts qui dépassent la ratio coût/profitabilité ?

Qu’en est-il de cette réalité alors qu’elle s’est développée, se consolide et se propage sous les auspices d’une culture où l’interventionnisme providentielle de l’État s’exerce à la manière d’un pouvoir tutélaire trop facilement et largement accepté au sein de la population québécoise?

Qu’en est-il de l’espoir de s’éveiller à la conscience de ce qui est en train d’advenir à la population québécoise de souche et de choix à une époque où l'économisme règne en despote sur des membres qui apparaissent avoir abandonné depuis longtemps leurs responsabilités au profit du pouvoir tutélaire d’un état providentiel pour n'avoir à exercer de choix personnel qu'au nom d’une liberté d'expression, souvent déresponsabilisée par tout le confort dans lequel plonge l’ignorance d’impératifs pourtant angulaire dont l’importance structurante pour l’avenir d’une culture et d’une langue ne peut absolument pas être ignorée?

Que reste-t-il alors de la connaissance du rôle et de l’importance de la langue française pour le québécois de souche, alors que l’avenir apparaît nettement dessiné par la force de l’économisme et moins par la valeur qui serait accordée à l’esprit de survivance qui lui a valut d’être encore vivante aujourd’hui, lequel a su porter jusqu’à aujourd’hui le sens de ce qu’est la dignité, l’honneur, la fierté, la détermination, le courage et l’amour comme matériaux d’un exemple à suivre et duquel s’inspirer dans les choix futurs à poser…

Se peut-il que l’on récolte ce que l’on sème...

Mais au fait, s’est-on préoccupé au Québec des 40 dernières années de semer la fierté et l’honneur de la survivance sans précédent de la race canadienne française, de sa culture et de sa langue d’Amérique , seule autre langue officielle d’Amérique du Nord ,au sein de la population québécoise de souche comme au sein de celle de choix ?

Le Québec est un diamant au sein de l'Amérique anglophone de souche, de choix et d'opportunisme économique. Un diamant justement du fait de la particularité de son esprit de survivance, de sa culture et de sa langue française d’Amérique. En dehors de telles particularités, le Québec n’est qu’un autre état indifférencié de l’Amérique du Nord. Le Québec est inclusif. Son plus bel exemple est l’absence de ghetto ethnique dans une ville francophone comme la Ville de Québec. Une mentalité et un modèle d'avenir....Toutefois cet avenir exige davantage que des rhétoriques pour attirer toutes attentions nécessaires à sa gestation et à son accouchement. Il nécessite davantage que de l'économisme pour fonder toutes hypothèses liées à son développement durable.

Cet avenir nécessite que le sens de mots tels ¨dignité, esprit de survivance, fierté, détermination, courage, amour et exemple à suivre et duquel s’inspirer dans les choix futurs à poser¨…. soient dits , redits, illustrés, dessinés, filmés, télévisés, ¨quotidiennisés¨ pour que les jeunes et les adultes de tous les coins du Québec, du lieu de leur hauteur....de la puissance de leurs niveaux d’influence ...de la certitude de leurs croyances....de toute leur émotion et de leur affection pour l'à venir INCLUSIF des humains d'ici de souche et de choix , désirent devenir.

Cet avenir nécessite de devenir, par tous les métissages de la chair et des savoirs facilités par la race francophone occupante de tout cet extraordinaire territoire que représente le Québec pour l'Amérique du Nord. Il y là un rêve grandiose. Il y a là un rêve qui anime tous ceux et celles qui se cherchent une terre à occuper et à protéger. Les immigrants comprennent facilement ce rêve. Pourquoi cette apparente démobilisation de la population canadienne française envers les fondements de ce qui porte sa fierté ? .
Il n’y a pas de raison que le rêve des ancêtres ne fassent plus de sens pour les québécois de souche….alors que les québécois de choix , quant à eux, font tout ce qu’il y a à faire pour occuper le territoire ainsi laissé en jachère ….

Est-il opportun de considérer que le temps de l’éveil est arrivé ? Le temps est - il maintenant venu de PRENDRE LA PAROLE pour que cette parole CRÉE de l'AGIR individuel et collectif au nom d’une valeur largement partagée , c’est-à-dire : l'avenir de la population québécoise francophone de souche et de choix .

L’avenir, riche par son esprit de survivance, sa culture métissée et sa langue française d’Amérique, d’une collectivité inclusive autant urbaine que rurale, les deux étant angulairement porteuse d'un avenir hautement désirable. Sans une importante sensibilité à la langue française d’Amérique, née et développée au Québec depuis 400 ans, il nous apparaît clair que nul ne pourra faire l’économie de l’image d’un peuple en train de se fossoyer.

L'éducation civique, parentale et scolaire, représente sans l’ombre d’un doute, l’occasion par excellence d’une diversité d’activités à concevoir, à entreprendre et à réaliser, d’abord dans le cadre d’un projet pilote au sein de certaines régions, municipalités et quartiers de villes ciblées du Québec. Ensuite, à l’ensemble du Québec. Une telle façon de faire constituerait la SEMENCE nécessaire auprès des jeunes, des adolescents, des adultes et des aînés.es afin que se récolte la moisson tant désirée. Une moisson qui puisse être largement observable à l’échelle du Québec urbain et rural , et ce à travers :


·Le développement de l' ESPRIT CIVIQUE témoignant de valeurs largement partagées
·La mobilisation des citoyens face à leurs AFFAIRES PUBLIQUES ( municipales / provinciales / nationales) , témoignant ainsi de tout l’intérêt porté envers l’avenir
·La participation de chaque citoyen à l'état de SA SANTÉ PHYSIQUE , témoignant ainsi de la valeur accordée à son propre pouvoir de création d’avenir personnel
·La participation de chaque citoyen à la nature et la qualité de SON ÉDUCATION , témoignant ainsi de toute la conscience de sa responsabilité respective
·La participation de chaque citoyen au projet de l'avenir du FAIT français, métissé et contemporain du Québec dans une Amérique aux vues étroites, témoignant ainsi de la fierté qui anime sa présence au territoire du Québec.


Nous ne devons jamais oublier QUI nous sommes et ce que nous avons la chance de devenir...


Ce NOUS, auquel nous voulons référer, témoigne d’un savoir vivre-ensemble qui intègre les JE et les Nous dans la conscience de ce qui est en train d'advenir du territoire occupé depuis près de 400 ans par le fait français d’Amérique. Un NOUS bien placé pour être le fer de lance d’un Québec qui voudrait compter sur LE projet d’ÊTRE avec fierté, le lieu français d'Amérique du Nord. Être le lieu français que le métissage des corps, des idées et l'intégration à des valeurs partagées, autoriseraient à des possibilités de toutes créativités, inventions, ouvertures et précédents ¨technologiques, culturels, sociaux, et politiques¨.

Vivre avec grande fierté en français et parler couramment l'anglais, l'espagnol, etc...Accueillir l'Autre et être LA place française d'Amérique....Pour qu'un tel scénario se produise il faut qu'il y ait des jeunes et des adultes qui s'y trouvent confortables et stimulés....Ils pourraient en effet le devenir s'ils savaient toute la chance qu'ils ont d'avoir une histoire noble, sans précédent et digne du plus grand respect. Une histoire qu’il importe de traiter en dehors de toute comparaison spectacle et de la rappeler dans tout ce qui lui fait parler de l’Homme qui était en ces moments jusqu’à Nous…. Faut-il la leur raconter puisque ce qui n'a pas de racines s'envolent emporté par le vent...

Autrement, mine de rien, l'absence remarquable de fierté chez le québécois de souche et de choix envers l’esprit de survivance, la culture et envers la langue française d'Amérique , témoignerait de son acceptation d'être son propre fossoyeur…

Comme s'il avait oublié, ce québécois de souche, bien facilement par la négation même sous toutes ses formes, que le fait français d'Amérique incarne 400 ans de métissages et de transactions diverses faites par les ancêtres de tous acabits et tous azimuts jusqu'à nous et ce, tant au nom de Dieu qu'au nom du Roi, qu’au nom de la Vie et dans tous les cas, dans l'intérêt des Hommes d'ici...Des transactions qui se sont retrouvées à l'origine de la naissance de mots français d'Amérique dont la nature a permis de porter et de transporter jusqu'à aujourd'hui des sens utiles pour la communication entre les Hommes d'ici....C’est-à-dire des hommes et ces femmes ayant franchies l'Atlantique il y a près de 400 ans ....remarquables du simple fait d'avoir exister ici en terre d'Amérique française et d'avoir assuré jusqu'à nous et en français d'Amérique le relais de la race métissée.

Un métissage tant dans la chair que dans les esprits de survivance, d'espérance et de ¨ bâtissage¨ des chemins, des routes, des maisons et des villes du Québec...Il s’agit là de personnes à célébrer et à qui vouer beaucoup de respect au nom de ce qui a été, de tous les efforts nécessités et aussi pour ce que ces efforts de toutes sortes ont permis et permettent encore aujourd'hui. Ils permettent, faut-il le souligner, l’existence d’un fait fondamental. En effet, exception faite de la langue anglaise qui compte près de 300,000,000 d'utilisateurs en terre d’Amérique, la langue française est la seule autre langue qui revêt un caractère officiel en Amérique du Nord.

Une langue française d’Amérique qui doit son droit à ce caractère officiel, comme le paiement d'une dette, à tous les efforts de nos prédécesseurs francophones à travers les siècles jusqu'à nous...Une autre langue d'Amérique du Nord, une langue dont les droits sont indaignables et méritent toute notre attention, une langue dont l'à venir et l'avenir demeurent étroitement liés à des personnes qui l'aiment et qui demeurent vigilants pour ne pas qu'elle meure par manque d'intérêt.... Race d'ici et race d'aujourd'hui, québécois de souche et québécois de choix, une partie de réponse nous appartient. Il y a des gestes à venir pour qu'il y ait un avenir...Il n’y a pas ici matière à nostalgie. Il y a opportunité de bâtir l’avenir grâce au passé.

Ténors économiques, politiques et culturels, vous savez qu’un pays se bâti largement à travers les sensibilités d'hommes et de femmes qui ont le don de dire, de peindre, d'écrire, de faire savoir et de toucher...la sensibilité des Autres…vous, qui avez cette sensibilité et qui vous exprimez d’un lieu où vous êtes visibles par la multitude , vous avez là et pour les prochaines 10 années au moins l'occasion d'exercer un leadership transformationnel. C'est-à-dire un leadership qui ferait que les québécois et les québécoises de souche et de choix retrouveraient des raisons de se transformer en acteurs du changement d’attitudes envers l’extraordinaire défi que représente la construction du Québec français en terre d’Amérique.

Cette vague énorme qui déferle devant les yeux de ceux et de celles que la sensibilité habilite à se rendre compte malgré le pouvoir de l’économisme, le règne de l’individualisme et l’époque du crépuscule du devoir, constitue une opportunité à saisir pour bâtir un avenir hautement désirable. Nous aimerions pouvoir présenter un projet en ce sens. Un projet dont l’objectif serait de développer la fierté et l’amour pour la langue française d’ici, cette langue qui n’est rien de moins que le sang qui permet de nourrir le cœur de tous les rêves légitimes de nos ancêtres et des nos contemporains. Un projet dont les activités réuniraient toutes ressources nécessaires et possibles suivant un cheminement itératif cohérent et sous la technologie de la gestion de projet .

Un projet dont les orientations seraient marquées par l’amour et la fierté du fait français ( histoire, culture, langue),…dont les ressources privilégiées emprunteraient aux grands mouvements coopératifs, aux réseaux institutionnels établis, à l’Union des municipalités du Québec ,aux associations de parents, aux ressources médiatiques, etc…dont les valeurs seraient largement partagées …..dont la gestion serait confié à une équipe de projet répondant à un Comité directeur, dont les résultats seraient recherchés et observables sous l’angle d’indicateurs incontournables…….

Nous sommes fondamentalement motivés. Et vous?

Se peut-il que l’on récolte ce que l’on sème...Alors semons…conscient et aimant.


Gilbert Royer (2006)

jeudi 18 février 2010


IMAGINER UN PROJET À RÉALISER

UN PROJET DONT L’OBJECTIF SERAIT DE DÉVELOPPER LA FIERTÉ QUÉBÉCOISE DE SOUCHE ( français et anglais) ET AUSSI , LA FIERTÉ QUÉBÉCOISE DE CHOIX ( toutes ethnies)


UN PROJET D’ÉDUCATION CIVIQUE

QUI DONNERAIT À CONNAÎTRE

QUI DONNERAIT À COMPRENDRE

ET QUI DONNERAIT DES OCCASIONS DE S’ENGAGER

À PORTER

À SUPPORTER

À TRANSPORTER

DE JOUR EN JOUR, DE SEMAINE EN SEMAINE, DE MOIS EN MOIS …
ET
DE GÉNÉRATIONS EN GÉNÉRATIONS

TOUTES RAISONS HISTORIQUES ET CONTEMPORAINES ,
LIÉES À LA COLONISATION ou À L’OCCUPATION ou AU DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE ou AU MONDE DU SPORTou À LA DIMENSION SOCIOCULTURELLE ou AU SECTEUR SCIENTIFIQUE ou AU SECTEUR ENTREPRENEURIAL, etc…


UN PROJET QUI DONNERAIT À RESSENTIR

TOUT CE QU’IL EN EST


DE LA FIERTÉ DE VIVRE

AU QUÉBEC

EN FRANÇAIS D’AMÉRIQUE


UN PROJET QUI DONNERAIT DE QUOI ÊTRE FIER

À SE RECONNAÎTRE À TRAVERS DES IMAGES VIVANTES CHOISIES ET TIRÉES DU

QUÉBEC COLONIAL , POLITIQUE ,SOCIAL, CULTUREL , SPORTIF , INVENTIF , ENTREPRENEURIAL, ÉCONOMIQUE

ET

QUI DÉBOUCHERAIT SUR DES MISE EN CHANTIERS CONCRÈTES , AU BOUT DESQUELS DEVIENDRAIENT

DISPONIBLES DIVERSES FRESQUES VIVANTES à voir , à entendre , à goûter, à toucher et à sentir





Gilbert Royer 2007